Pourquoi pas nous ?

 
Nous n’héritons pas de la terre de nos parents ; nous l’empruntons à nos enfants.
 
Faisons un rapide bilan.
 
Nos grands-parents, confrontés à la barbarie d’absurdes théories politiques, ont sacrifié leur vie, leurs espoirs et leur jeunesse, afin que nous puissions avoir la chance de vivre dans un monde de paix. À peine sortis de la Seconde Guerre mondiale, nos grands-parents répondirent à l’appel de nouvelles guerres, et là encore, ils sacrifièrent une partie de leur vie.
 
Nos grands-parents nous offrirent le confort dont nous bénéficions tous aujourd’hui.
 
Parce que nos grands-parents travaillèrent dès 14 ans, nous avons pu étudier gratuitement, nos parents ont pu ne travailler que 35 heures par semaine, et bénéficier de 5 semaines de congés payés. Nous avons eu la protection sociale, et bon nombre d’allocations ; nous n’avons connu ni la guerre, ni les privations. Parce que nos grands-parents se lancèrent dans la reconstruction, nous avons pu connaître le TGV, le nucléaire civil et militaire, l’espace, l’informatique et internet, la télévision et les infrastructures routières.
 
Et surtout, grâce à nos grands-parents, nous avons pu connaître l’Europe et la paix.
 
Qu’avons-nous fait de cet héritage ?
 
Pollution, pauvreté, capitalisme sauvage, libéralisme sans limite, désindustrialisation, discrimination, racisme, antisémitisme et exclusion sociale.
 
Nous voulons avancer, créer une Europe sociale et solidaire, combattre la corruption et engager la construction d’une Europe fédérale. Nous voulons construire notre avenir à travers l’Europe. Nous voulons gagner ces élections, partager notre espoir, et promouvoir notre conception d’une Europe unie.
 
Alors, pourquoi pas nous ?